C’est un chanoine, alors curé-doyen de la région, qui est à l’origine de la construction d’une chapelle dans un quartier situé en périphérie d’une ville industrielle. Le projet voit le jour grâce à un terrain offert par une bienfaitrice locale et à l’aide financière d’un évêque du diocèse voisin. L’architecte en charge dessine les plans. Les travaux débutent le 3 juillet 1877, et la chapelle est bénie le 21 juillet 1878.
Le bâtiment est de style néogothique sobre. Il est construit en briques, avec des éléments décoratifs en pierre taillée comme les appuis de fenêtres, les cordons ou les couvre-murs. L’ensemble repose sur un soubassement en petit granit taillé. Le toit est couvert d’ardoises naturelles.
L’église mesure 46 mètres de long et 18,60 mètres de large. La tour atteint une hauteur de 53 mètres. L’édifice comprend une nef centrale à trois vaisseaux et cinq travées, précédée d’une tour construite à l’extérieur de la structure principale. La troisième travée des nefs latérales est élargie pour former un faux transept, grâce à deux chapelles latérales à chevet plat, chacune éclairée par trois fenêtres en arc brisé.
La nef centrale se prolonge par un chœur composé de deux travées et d’une abside polygonale à cinq côtés. Les nefs latérales se terminent elles aussi par des absides, mais à trois pans.
Le chœur est bordé, à droite, par la sacristie et un hall qui permet d’y accéder ainsi qu’à la partie droite de l’avant-chœur. À gauche, on trouve une chapelle d’hiver, accessible par un hall menant à la partie gauche de l’avant-chœur.
Enfin, la tour est flanquée à gauche d’une tourelle contenant un escalier en colimaçon menant aux étages, et à droite de l’ancien baptistère, terminé également par une abside à trois pans.
Désacralisée en 2019, l’orgue fut démonté pour reprendre vie dans une paroisse voisine, laissant l’édifice religieux aux pigeons…
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