Paint Shop pro

Exploration pour le moins originale aujourd’hui…

Au centre d’une petite ville se trouve une habitation délaissée et dont on ne peut, de l’extérieur, soupçonner le trésor qu’elle abrite.

La maison se situe au carrefour de deux routes assez fréquentées, et l’accès se fait depuis la rue, aux yeux de tous. Je décide donc de m’y rendre de très bonne heure, avant même le levé du jour, un matin d’hiver.

L’accès est vraiment simple, mais absolument pas discret ! Mais personne ne me remarque à cette heure matinale.

J’entre par la cour de la maison, et avance à tâtons vers celle-ci alors qu’il se met à pleuvoir. Je trouve une porte ouverte et me retrouve rapidement à l’intérieur. L’obscurité est telle que je ne distingue rien autour de moi, et je n’ai d’autres choix que d’attendre patiemment que la lumière se lève, au son des gouttes de pluies qui s’infiltrent dans le bâtiment.

C’est deux heures plus tard que je déplie mon trépied. Il pleut toujours énormément, la lumière n’est pas fameuse et je dois me rendre à l’évidence : la journée sera sous un ciel gris et bas d’hiver et l’exercice ne sera pas facile…

J’étais entré par la salle à manger et je découvre un rez-de-chaussée assez vandalisé. Pas très étonnant, on est en pleine ville et le lieu est connu. Les volets étant, en plus, fermées au trois quart; je décide de me rendre à l’étage en espérant plus de lumière.

L’étage est une agréable surprise car j’y découvre deux jolies chambres. Une très « decay » et une autre presque intacte, baignée d’une lumière orange due aux rideaux plutôt vintage.

Les chambres de l’étage

Apres avoir exploré le reste de la maison, je me dirige vers le véritable intérêt de cet endroit, son atelier attenant.

En effet celui-ci abrite ce qui semble avoir été un petit magasin de peinture de quartier. Et celui ci est de toute beauté ! Les étagères sont encore fournies, et les bacs de pigments sont toujours garnis. La patine du temps a fait son effet et l’endroit est très graphique.

Le magasin de peinture

Je termine mes photos et repars le plus discrètement possible…

Ce lieu a été démoli depuis…

La galerie complète :

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Laminoir HM

 Le laminoir HM est un laminoir dit « à chaud », et tient une part importante dans le processus de création final de tôles d’acier.

Figure emblématique de la sidérurgie, il se trouve  au coeur d’une région industrielle qui se meurt.

Le hall démesuré du laminoir

Voici une brève explication du processus :

Le coke et le minerai de fer sont envoyés dans le haut fourneau, à une température d’environ 1000 degrés.

On obtient alors de la fonte en fusion. 

Celle ci est envoyée dans une aciérie, passant dans un convertisseur dans lequel on y insuffle de l’oxygène, puis dans lequel on vient ajouter divers éléments chimiques. La fonte est alors transformée en acier liquide.

Cet acier est ensuite modelé sous forme de « brames », bloc d’acier d’1 à 2 mètres de large, d’une longueur comprise entre 5 et 15 mètres, et d’une épaisseur allant de 15 à 35 centimètres. 

L’étape suivante est celle qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui : comment passer d’une brame de 30 centimètres d’épaisseur à une feuilles d’acier de 2 millimètres ?

C’est le laminoir qui se chargera de cette étape de façon plutôt impressionnante !

En effet notre brame est envoyée dans un four pour atteindre 1000 degrés et rendre ainsi l’acier plus malléable. Elle est ensuite envers à travers de gros rouleaux exerçant une pression de plus en plus importante, et obtenir ainsi au final une tôle d’acier de l’épaisseur souhaitée !

Le feuillard, résultant de ce processus, est appelé « bobine ». 

Le four et la ligne de laminage

Fermée depuis une dizaine d’année, cette industrie est en cours de démolition, détruisant encore un peu plus toute trace de ce patrimoine…

La galerie complète :

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La Loge O

Le bâtiment qui nous intéresse aujourd’hui voit sa première pierre posée vers 1875. Il fallut une quinzaine d’année pour en achever la construction et comprend trois niveaux. Le premier étage est d’ailleurs inscrit sur la liste des monuments historiques depuis les années 2000.

D’une architecture remarquable, il se compose d’une salle de spectacle, d’une bibliothèque et de nombreux salons.

La bibliothèque et un des grands salons

Sa pièce maitresse reste néanmoins le superbe jardin d’hiver, perché sur sa charpente métallique et décoré d’une verrière ornementée de magnifiques vitraux.

Le jardin d’hiver

La Loge O était le siège d’une loge franc maçonne influente de la région, et notables et riches industriels s’y retrouvaient pour aussi bien conclure des affaires, que passer un moment divertissant.

Je n’ai trouvé que très peu d’informations sur son histoire, mais le bâtiment semble délaissé depuis de nombreuses années, certaines pièces sont à deux doigts de s’effondrer !

Une lueur d’espoir cependant, il vient de trouver enfin un nouvel acquéreur. Esperons qu’il fasse revivre ce lieu incroyable !

La galerie complète :

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