Tournesol bleu

Niché au coeur d’un petite village français, le tournesol bleu se meurt depuis 2016…

La construction d’un complexe aquatique plus moderne acta la fermeture de cette jolie piscine tournesol, dont le toit en forme de coupole pouvait être partiellement ouvert en été.

De plus, un problème de fuite fut découvert et la sécurité des nageurs n’était plus garantie. Ce fait précipita encore sa fermeture de quelques mois.

Bien moins saccagée que la piscine Mai et d’un abandon plus ancien que la piscine Mars, cette piscine tournesol en pleine lumière fut un bonheur à photographier, avec ses courbes et ses lucarnes laissant passer avantageusement la lumière.

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Diamant Palace

Veritable bijou architectural et haut lieu des fêtes bourgeoises durant les années folles, rien ne laisse pourtant présager que derriere la facade d’un petit immeuble au coeur d’une capitale se cache le Diamant Palace !

Construit en 1905, il a en son sein une salle des fêtes et de spectacles, et un cinema.

Il changera de propriétaire une premiere fois en 1924 et devint un dancing branché, très prisé pour ses soirées endiablées.

La salle de bal se trouvant à l’étage, on y accédait par un superbe escalier de marbres et sa galerie des glaces, débouchant sur un vestibule, véritables emblèmes de ce lieu !

En 1929, une association le rachète pour en faire un lieu de vie et de rencontre communale, grâce notamment à son cinéma. Il changea alors de nom pour « Aegidium ».

Celui-ci fermera définitivement en 1982. Seul le rez-de-chaussée, comprenant un bar et un grad espace de réception resteront ouverts sporadiquement jusqu’en 1985.

Classé aux monuments historiques, il n’est possible de le visiter que de manière officielle, c’est pourquoi je cite son veritable nom.

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Verrerie Baraki

Il est des explorations qui marquent plus que d’autres. La verrerie Baraki en fait parti, de part son histoire et sa démesure industrielle.

Il n’est pas simple d’en raconter son histoire sans mettre en danger le lieu, même s’il est gardé et surveillé.

L’usine fut construite au tout début des années 1900 et on y travaille dans un premier temps la betterave.

Ce n’est que dans les années 30, et grâce à un procédé révolutionnaire, que l’on commence à y souffler du verre.

Des lors, l’entreprise n’a cessé de prospérer, atteignant même un chiffre d’affaire de plusieurs dizaines de millions d’euros et s’exportant dans plusieurs dizaines de pays.

A gauche un bruleur du four utilisé pour la fusion de la silice et du calcin à 1800°, à droite les machines servant au moulage des différentes formes de verre.

Les années 80 marquent les premières difficultés de l’entreprise, racheté par différentes holdings qui conjuguent mauvaise gestion et baisse d’activité. Les années de galère commencent et l’effectif se voit peu à peu réduit.

Une chaine de décoration, une étiqueteuse et l’étape finale de recuisson.

Le déclin que l’entreprise mena à sa cessation d’activité en 2019, plus de 200 ouvriers y perdirent leur emploi. Depuis, l’outil de travail est protégé par une association, un projet de musée serait à l’étude.

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