Il est des explorations qui marquent plus que d’autres. La verrerie Baraki en fait parti, de part son histoire et sa démesure industrielle.
Il n’est pas simple d’en raconter son histoire sans mettre en danger le lieu, même s’il est gardé et surveillé.
L’usine fut construite au tout début des années 1900 et on y travaille dans un premier temps la betterave.
Ce n’est que dans les années 30, et grâce à un procédé révolutionnaire, que l’on commence à y souffler du verre.
Des lors, l’entreprise n’a cessé de prospérer, atteignant même un chiffre d’affaire de plusieurs dizaines de millions d’euros et s’exportant dans plusieurs dizaines de pays.
A gauche un bruleur du four utilisé pour la fusion de la silice et du calcin à 1800°, à droite les machines servant au moulage des différentes formes de verre.
Les années 80 marquent les premières difficultés de l’entreprise, racheté par différentes holdings qui conjuguent mauvaise gestion et baisse d’activité. Les années de galère commencent et l’effectif se voit peu à peu réduit.
Une chaine de décoration, une étiqueteuse et l’étape finale de recuisson.
Le déclin que l’entreprise mena à sa cessation d’activité en 2019, plus de 200 ouvriers y perdirent leur emploi. Depuis, l’outil de travail est protégé par une association, un projet de musée serait à l’étude.
La galerie complète: